Plus grande école de la méritocratie républicaine voulue dès le XIXe siècle et réalisée après-guerre par le général de Gaulle, l’ENA - École Nationale d'Administration, qui a donnée à la France 4 présidents de la République, s’apprête à laisser la place à l’Institut du service public visant, selon les mots du président Emmanuel Macron, à repenser « la formation et les parcours de ceux qui, au plus haut niveau, servent l’État ».
Cette école des jeunes souhaitant s’engager à servir l’État ne devra pas faire l’impasse, selon nos préconisations, sur la nécessité pour ses futurs élèves de faire certes des stages en entreprises ou association (11 semaines durant toute la scolarité à l’ENA sur les 27 du module « Gestion et management publics »), mais aussi en organisations patronales ou salariales.
« SE COMPRENDRE POUR MIEUX GÉRER »
En effet, les dépenses sociales gérées de façon paritaire représentant en temps normal (hors Covid) de l’ordre de la moitié de la dépense publique soit 600 milliards € / an, il apparaît à l’Observatoire français des Corps intermédiaires absolument incontournable de tisser des liens éminemment concrets entre les futurs administrateurs de l’État et lesdites organisations paritaires, au plus près du terrain.
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